Le kyste pilonidal touche de plus en plus de personnes. Cette pathologie plus ou moins bénigne se caractérise en effet par la formation d’un petit orifice sur le sillon inter-fessier. Le plus souvent, il apparaît de manière soudaine, et cela, sans aucune réelle cause sous-jacente. Mais selon les études des spécialistes, il arrive que certains facteurs soient favorables à son développement: le sexe, l’âge ainsi que la position assise de longue durée.
Si un traitement se fait à temps, une personne atteinte de cette maladie ne risque rien. Découvrez dans ce cas les symptomes kyste pilonidal et les remèdes possibles.
Quels sont les principaux symptômes du kyste pilonidal ?
Certaines personnes risquent de développer ce kyste sacro-coccygien plus que d’autres. C’est par exemple le cas des individus obèses, qui représentent un IMC de plus de 30. Cela touche en même temps les personnes qui ont subi par le passé une intervention chirurgicale sur cette zone du corps. Et si vous travaillez dans un bureau où vous restez assis(e) toute la journée, vous devez aussi faire attention.
Pour ne pas confondre la pathologie avec des crampes, sachez comment identifier les symptômes du kyste pilonidal ? Le premier signe de sa présence, c’est l’apparition d’un gonflement sur le sillon inter-fessier. Au début, cela ne provoque aucune douleur. Mais avec le temps, il peut s’associer avec d’autres symptômes comme une douleur importante sur la partie touchée, une formation de nodule, un durcissement anormal de la peau ainsi qu’une constatation de sang. Toutefois, les personnes atteintes font même face à une forte fièvre.
Normalement, ces symptômes s’estompent en quelques jours. Dans le cas où vous remarquez une infection au niveau du kyste, alors, la consultation d’un médecin s’impose. De même si vous rencontrez de plus en plus de difficultés à rester assise ou si cela impacte votre sommeil.
Comment traiter efficacement le kyste sacro coccygien ?
Le traitement du kyste pilonidal IRM implique parfois la consultation d’un spécialiste, en particulier si la douleur persiste. Le médecin analyse le cas de chaque patient, puis propose un remède convenable. En cas d’infection aiguë avec une légère formation d’abcès, une petite opération est requise. Ce geste chirurgical ne dure que 10 minutes au maximum. S’il s’agit d’une infection chronique avec quelques écoulements en surface, le docteur effectue une excision du kyste. Cette fois, tout se pratique par anesthésie locale. Et dans des situations moins graves où le kyste ne présente aucune infection, cela dit, il est en période calme, on enlève l’orifice par incision.
Dans tous les cas, après chaque intervention, la personne sujette au kyste doit suivre un traitement médicamenteux durant quelques jours. Elle prend des anti-douleurs et des anti-inflammatoires comme pour toute autre opération. Elle est en même temps obligée d’effectuer un suivi clinique régulier pour éviter une surinfection de plaie. En fonction des services du médecin de votre choix, vous pouvez profiter d’un contrôle fréquent et complet jusqu’à la guérison.
Si votre état de santé ne vous permet pas d’opter pour la chirurgie, sachez qu’il existe d’autres alternatives comme le laser. Ce dernier s’utilise en ce moment comme un dispositif qui aide à détruire le kyste pilonidal en profondeur. Seulement, avant d’en pratiquer, consulter un dermatologue est recommandé.
Existe-t-il des remèdes naturels contre le kyste pilonidal?
Avec la médecine douce ou alternative qui se répand de jour en jour, le traitement kyste pilonidal qui se base sur des produits naturels devient déjà possible. Avec l’aromathérapie par exemple, vous pouvez mélanger plusieurs huiles essentielles pour vous débarrasser du kyste. Pour atténuer le kyste, certaines personnes se basent également sur la naturopathie où elles y appliquent un cataclysme d’argile verte.